Définition du porteur sain :
C’est une personne porteuse de germes sur son corps d’une façon permanente ne présentant pas de signe clinique évident pouvant contaminer les produits alimentaires lors des manipulations s’il n’assure pas lui-même une hygiène corporelle.
Certificat d’aptitude à la manipulation des denrées alimentaires.
Visites médicales
Les règles relatives aux visites médicales du travail ont été modifiées par la loi Travail du 8 août 2016 entrée en vigueur au 1er janvier 2017 suite à la parution des décrets d’application.
Le point sur ce qui change:
Suppression de la visite médicale d’embauche. Celle-ci est remplacée par une visite d’information et de prévention qui se déroule dans les 3 mois après l’embauche. (art L. 4624-1, R. 4624-10 ; décret 2016-1908 du 27 décembre 2016, JO du 29).
Par exception, cette visite doit se tenir :
– dans les 2 mois après la prise effective de poste pour les apprentis (art. R. 6222-40-1).
– préalablement à l’affectation sur le poste pour les salariés travaillant de nuit et ceux âgés de moins de 18 ans (art. R. 4624-18).
Ces règles s’appliquent aussi bien au CDI qu’aux CDD.
Pour les saisonniers, recrutés pour une durée supérieure à 45 jours, la visite n’est plus obligatoire sauf si le salarié est affecté à « des emplois présentant des risques particuliers mentionnés à l’article R. 4624-23 » (contact avec amiante, plomb, éléments cancérigènes…) ce qui ne concerne en général pas le secteur CHR. ( art. D4625-22 modifié par le décret n°2016-1908 du 27 décembre 2016 – art. 19).
Suppression de la visite périodique tous les 2 ans
La périodicité de la visite d’information et de prévention est désormais personnalisée et doit avoir lieu dans les 5 ans. C’est le médecin du travail qui fixe, dans le cadre d’un protocole, cette périodicité en fonction des conditions de travail, de l’ âge et de l’état de santé du salarié, ainsi que des risques auxquels il est exposé. (art. R. 4624-16 modifié par le décret n°2016-1908 du 27 décembre 2016 – art. 1).
Ces règles concernent les CDI et le CDD.
Certains salariés bénéficient de modalités de suivi adaptées au moins tous les 3 ans dans le cadre d’un protocole établi par le médecin du travail). Il s’agit de ceux dont l’état de santé, l’âge, les conditions de travail ou les risques auxquels ils sont exposés nécessitent un suivi adapté (ex. travailleurs handicapés, de nuit – art. R. 4624-17 modifié par le décret n°2016-1908 du 27 décembre 2016 – art. 1).
(affectation éventuelle à un autre poste de travail hors cuisine et service clientèle)
De tous ces réservoirs, les bactéries peuvent être transmises aux aliments par l’intermédiaire des MAINS
Les manipulateurs de produits alimentaires sont tenus d’assurer d’une façon permanente une protection efficace :
L’HYGIENE PERSONNELLE, c’est aussi :
S’équiper de lave-mains à commande non manuelle.
Pour assurer l’efficacité du lavage des mains, le professionnel doit mettre à la disposition de son personnel manipulant des produits alimentaires, en nombre suffisant sur le site de production, de lave-mains à commande non manuelle.
Les commandes non manuelles sont représentées par les commandes fémorales (en tigette ou frontale), les commandes à pied (à pédale ou à ventouse/pression) ou encore à cellule photo électrique.
Ce système permet la distribution d’eau chaude, froide ou mitigée sans que les mains, notamment après nettoyage et désinfection n’aient à remanipuler les robinetteries contaminées par les manipulateurs avant utilisation.
Ce lave-mains doit être équipé de distributeur de savon liquide bactéricide et de sèche mains à usage unique ( essuie mains en papier jetable ou en tissus dés lors que le dispositif est muni d’un système de rappel assurant l’utilisation d’une partie propre du tissu).
A noter que l’utilisation d’un sèche-mains à air pulsé est formellement déconseillé en cuisine.